Des travaux imprévus, exécutés postérieurement à l’achèvement du pont

Un devis pour des travaux supplémentaires est signé le 25 avril 1746 par Domergue et Perre. Pour des raisons de sécurité (chutes de blocs), il devient indispensable de réparer le pont romain qui surplombe le pont Pitot : « …des réparations nécessaires et indispensables à faire à l’ancien pont du Gard au-dessus du nouveau sur les représentations que nous avons faites à M. les Seigneurs des Etats qu’il y avait plusieurs parties de l’ancien pont du Gard au grand mur de face du troisième pont, à la corniche, et ensablement du second pont qui tombent journellement en ruine, qu’il est très important de réparer, tant pour la conservation de l’ancien pont, que pour la sûreté du nouveau et prévenir les Marcheurs qui pourraient arriver par la chute de les ruiner ».

Un deuxième devis est signé le 6 mai 1747 par Perre pour obturer les grottes et combler les cavités situées à proximité des rampes du pont ; c’est une série de prix supplémentaires qui seront réglés par toisé (métré) contradictoire après exécution :« …la Baume ou grotte appelée La Cave, celle appelée de la Forge, la grotte du Savoyar, la petite baume ou grotte sur la culée de l’ancien pont du coté de Lafoux, deux cavités une à chaque rampe de l’ancien pont… Construction du mur de la rampe de M. de Fournese du coté de Vers, le mur de la rampe du coté de Saint Privat….les comblements seront faits avec de la terre graveleuse bien battue….Les travaux de maçonnerie doivent ère exécutés dans un délai de quatre mois…. ».
Devis des murs de maçonnerie nécessaires pour fermer les grottes des Rochers des Avenues du pont du Gard et réparer les rampes du chemin de Saint Privat, ainsi qu’il est ordonné par la Délibération des Etats du 9 octobre 1746.