Parcours de découverte : aqueduc de Nîmes de la combe Joseph aux réservoirs de Remoulins

Inscription obligatoire pour cette journée, par mail à :
contact@académie-pontdugard.com
en précisant le nombre de personnes, le ou les : nom, prénom, adresse mail, téléphone mobile, ainsi que : « parcours de découverte 5 du 7 janvier 2025 »
Nombre de participants limité.

En cinquième partie, reprenant à la hauteur de la combe Joseph, nous allons continuer de parcourir les « Bois de Remoulins », une zone très mouvementée.

L’aqueduc, tout au long de son parcours, serpente dans une douzaine de vallons successifs. La deuxième partie des « Bois de Remoulins », récemment débroussaillée, offre un regard intéressant sur le tracé de l’aqueduc, mais demande une bonne forme physique.

• Depuis l’ouverture d’un trajet, qui reste à améliorer, nous pouvons rejoindre la combe Pradier en suivant le tracé de l’aqueduc.
• Le pont de la Combe Pradier est intéressant de part sa structure, plus que par ses dimensions. Le pont est passablement abîmé, de la canalisation, il ne reste que le radier. Ce qui est intéressant : le pont à l’origine comportait une grande arche qui a été obturée, avec la création d’une arche plus petite, elle même obturée par la suite, laissant un passage quadrangulaire en barbacane.
  Le pont, comme d’autres, a été doublé, certainement pour équilibrer un rehaussement de la canalisation.
• La suite du parcours nous permet une nouvelle fois, grâce aux travaux de débroussaillage, de continuer en suivant le tracé de la canalisation. Elle est visible à certains endroits, tout au moins les concrétions interne, le bâti ayant bien souvent disparu.
• Nous aboutissons à la Combe de Gilles.
  Le pont de la Combe de Gilles n’est pas une structure impressionnante, il comporte une petite arche et a été, comme les précédents, doublé, noyant ainsi des contreforts existants.
• De la combe de Gilles, nous remontons, suivant la crête, pour redescendre dans le dernier vallon. Ici, pas de pont, mais une vision du passage de la canalisation.
  Curieusement, contrairement à tous les passages précédents, ici, la canalisation n’a pas été rehaussée.
• La dernière portion de notre parcours se termine à la hauteur du réservoir de Remoulins où un dernier indice confirme la présence de l’aqueduc.
• Sorti de cette combe, l’aqueduc pénètre dans le vallon de Saint Bonnet, qu’il va remonter jusqu’à trouver la possibilité de le traverser sans ouvrage aérien.
  Faire un pont pour traverser ce vallon aurait exigé un ouvrage très important, avec tous les inconvénients liés à toutes les constructions hors sol.
  Contourner le vallon, vu la pente très faible de la canalisation, ne pénaliserait pas le niveau d’arrivée sur Nîmes et permettrait l’emploi de techniques moins contraignantes et de personnels moins spécialisés, voire d’esclave, donc économie financière.

Des vidéos sont présentes sur le site de l’académie et retracent le parcours de l’aqueduc :
https://www.academie-pontdugard.com/videos-des-activites/

Pour notre parcours de ce jour, une vidéo spécifique n’a pas encore été réalisée.
Celle présente sur le site, nous fait parcourir un tracé différent, allant du pont du Gard à Saint-Bonnet-du-Gard. Ce tracé ne comprend pas certaines portions aujourd’hui dégagées.