Parcours de découverte : aqueduc de Nîmes de la fontaine d’Eure au pont de Bornègre

Inscription obligatoire pour cette journée, par mail à :
contact@académie-pontdugard.com
en précisant le nombre de personnes, le ou les : nom, prénom, adresse mail, téléphone mobile, ainsi que : « parcours de découverte 1 du 10 septembre 2024 »
Nombre de participants limité.

Différents ouvrages sont reconnus sur le parcours de la prise d’eau au val d’Eure, jusqu’à Bornègre :

• Le bassin de régulation du val d’Eure est le premier ouvrage visible. En aval de ce bassin la prise d’eau est bien reconnue, mais il ne subsiste rien des ouvrages romains. Cette exsurgence est perenne, ce qui a permis aux Romains de l’utiliser pour alimenter Nîmes en eau.
  Le débit de cette exsurgence varie de 200 l/s à 1200 l/s, avec un débit moyen de 400 l/s.
• Après le bassin de régulation, permettant d’envoyer les excédents d’eau dans l’Alzon et ainsi protéger la canalisation, on peut suivre relativement facilement le canal jusqu’au château Bérard. Les portions sont visibles, tantôt avec les deux pieds-droits encore présents, tantôt avec seulement celui adossé au talus, enfin pour le reste, seulement le radier.
• A la hauteur de Carrignargues, un tronçon, avec voûte apparente, mais, comme d’autres portions encore apparentes, situés en terrain privé.
• Toujours à Carrignargues, un tronçon découvert récemment, en terrain privé, mais qui était visible sur demande préalable, lorsque le propriétaire était présent. Il a récemment été ré-enfouis.
• Au lieu dit Les Casers, sur le « Domaine de l’aqueduc », une portion de l’aqueduc a été dégagée et mise en état de présentation.
• Aux Arabades, l’aqueduc reste visible dans le talus bordant la route.
• Au niveau des Cantarelles, un regard a été restauré et offre une vue sur le passage de l’aqueduc.
• Un peu avant d’arriver à Bornègre, la canalisation sort de terre.
  La portion enterrée a été réalisée en tranchée recouverte. Aujourd’hui fermée par une grille, elle est toutefois bien visible et dans un très bon état de conservation.
• Enfin, à Bornègre, on retrouve le passage aérien du conduit, avec une vue sur sa sortie de la partie en tranchée et surtout, le pont exemplaire pour le franchissement du ruisseau de Bornègre, qui lorsque l’exsurgence s’active, peut débiter une quantité d’eau impressionnante et destructrice.
  Le débit de Bornègre varie de 1litre/seconde à 5 m/cube par seconde en période de crue, ce qui représente 432000 m/cube par jour.
  Pour mémoire, ce qui représente 4 fois le débit maximum de la fontaine d’Eure, mais qui ne se produit que rarement, à la suite de grandes précipitations sur l’ensemble du plateau.
• Le pont de Bornègre ensemble à trois arches, dont une seule reste aujourd’hui ouverte est une construction monumentale, bâtie de manière à résister au débit du torrent en crue.
  Les arches, contrairement aux autres ouvrages, sont édifiées totalement en grand appareil.
  Les claveaux des arches sont d’un seul tenant sur toute la largeur de l’ouvrage, soit 2,7 mètres.
  Un avant-bec massif à l’amont et un arrière-bec carré à l’aval en confortent la puissance.
  La canalisation, aujourd’hui disparue, était réalisée en petit appareil.

Des vidéos sont présentes sur le site de l’académie et retracent le parcours de l’aqueduc :
https://www.academie-pontdugard.com/videos-des-activites/

Celle de notre parcours du jour :
https://apg.tourisme-vacances.eu/index.php?video=Des_sources_d_Eure_a_Bornegre.mp4