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Parcours de découverte : aqueduc de Nîmes, de Vers-Pont-du-Gard au pont du Gard

5 novembre @ 9 h 00 min 17 h 00 min

Inscription obligatoire pour cette journée, par mail à :
contact@académie-pontdugard.com
en précisant le nombre de personnes, le ou les : nom, prénom, adresse mail, téléphone mobile, ainsi que : « parcours de découverte 3 du 5 novembre 2024
Nombre de participants limité.

La troisième partie du parcours est celle qui nous offrira le plus de vues de l’aqueduc, étant située dans un secteur de dépression, où une partie importante du canal a du être réalisé en surélévation.

On pourra y voir :

  • Au début du parcours, canal encore enfoui, un regard qui nous montre la structure de la voûte.
  • Observer, qu’avant de passer en ouvrage aérien, les romains ont suivi au maximum les « sommets de crêtes », de manière à garder le canal en ouvrage souterrain.
  • C’est dans la zone de la Lône que progressivement, il sort de terre pour nous offrir cette vue d’arcades. Cette portion bien que martyrisée par le temps et les pillages, permet de constater :
    Les problèmes que les Romains ont pu avoir avec les fuites, dues aux défauts de construction. Les dégâts dus à des mouvements sismiques.
    Les dégradations causées par les piquages sauvages, dans la période de décadence de l’empire.
    Mais aussi, le mode de construction de cet ensemble, effectué par tranches, confié à différentes équipes, ayant réalisé leurs bâtis de manière sensiblement différentes.
  • Après ce passage, l’aqueduc retrouve un niveau de sol plus élevé et plonge à nouveau en conduite souterraine.
  • Il était à nouveau apparent pour la traversée au niveau du « Col de la Ratade ». A cet endroit s’élevait un pont à deux étages, d’environ 300 mètres de long, sur quelques 20m de haut au point le plus élevé, le pont de Font Ménestière, d’abord pillé, démonté pour récupération, finalement, complètement détruit, lors de la construction de la voie ferrée Alès Beaucaire.
  • Au-delà du pont Font Ménestière, l’aqueduc change de direction, vers la droite, pour se prolonger par le Pont Roupt. Celui ci se décline en trois tronçons :
    Le premier de 14 arches, obturées, sauf quatre.
    Le second, obliquant légèrement sur la gauche, est composé de 13 arches bouchées, à l’exception de deux.
    Le dernier, obliquant légèrement sur la droite, comporte 10 arches, dont 4 sont obturées.
  • La partie suivante de l’aqueduc retrouve une canalisation enterrée en tranchée, avant d’arriver au pont à arcades de Valive, où, pour passer une dépression, il se retrouve à nouveau en canalisation aérienne, avec 51 arches.
    Sur les 13 premières, seules les deux premières ont été obturées.
    Pour la série suivante, on pourra remarquer que les piles, contrairement au tronçon précédent sont munies de contreforts. Quelle en est la raison ? Vu la construction, ce ne sont pas des ajouts ultérieurs.
    La partie suivante, qui devait être la plus haute, est très mal conservée. Vu le passage d’une voie d’accès au Pont du Gard, c’est forcément la zone qui a pu être le plus facilement pillée.
    Une dernière portion, elle aussi, munie de contreforts sur les piliers se termine par une nouvelle zone en tranchée recouverte.
  • Avant d’arriver au Pont du Gard, a été découvert en 1988 et fouillé, un bassin de régulation, qui donnait la possibilité d’envoyer vers le Gardon, par un canal de délestage, un éventuel trop plein d’eau.
    Restait de ce bassin, ré-enfouis en 1993 pour protection, le bassin rectangulaire, de dimension modeste, qui était surmonté d’une construction dont restent les soubassements.
    On attend toujours que le site, maintenant géré, le fasse réapparaître, comme prévu.
  • A nouveau, dans la dernière ligne droite accédant au Pont du Gard, tel que nous le voyons aujourd’hui, existaient une série de 12 arches qui peuvent être considérées comme faisant parti du pont.
  • Le pont du Gard ne fait pas parti de notre découverte du jour, il demanderait à lui tout seul une demie journée dédiée, mais en quelques mots pour le décrire, on peut parler d’un ouvrage hors du commun, qui a du poser bien des problèmes aux ingénieurs Romains.
    Il fait environ 275 mètres de longueur (initialement 400 mètres avec les 12 arches disparues), sur 49 mètres de haut.
    Il est posé sur des bases rocheuses. Ses arches du premier niveau, dont l’arche centrale, qui enjambe le gardon, est plus large que les autres, supportent une deuxième série d’arches, dont les piliers reposent sur ceux du niveau inférieur.
    Un troisième niveau est lui constitué de 35 arches restantes, plus les 12 aujourd’hui disparues. C’est au dessus de cet étage que la canalisation a été établie, recouverte de dalles qui évitaient les forces latérales exercées par une construction voûtée.


L’aqueduc de Nîmes a été, pour 80% de sa longueur, construit en tranchées, puis enterré. Certains passages, toutefois, n’ont pas pu être enterrés et ont été réalisés en élévation, principalement, le passage difficile au dessus du ruisseau de Bornègre, entre Vers et le Pont du Gard, pour le Pont du Gard, lui-même et des traversées de vallons dans les bois de Remoulins. Enfin, une portion à été réalisée en creusement de tunnels, sur la commune de Sernhac, ainsi que dans Nîmes, le tunnel du col de la Croix de Fer, dit de la Crucimelle, qui permet avec ses 400m de raccourcir le trajet d’un bon kilomètre.

En 1852, une tentative pour amener l’eau du Rhône à Nîmes, a été initiée par le marquis de Preigne qui proposait de faire, à la hauteur du Pouzin, une dérivation du Rhône, pour amener l’eau jusqu’à Nîmes. Le canal du Pouzin ne sera jamais achevé, seuls quelques tronçons ont vu le jour, mais dans ses parties réalisées ou entamées, il causera beaucoup de dégâts à l’aqueduc romain qu’il avait l’ambition de suivre sur sa partie, depuis le Pont Roupt, jusqu’à Nîmes.

Sur une portion du parcours, entre l’étang de Clausonne et Marguerittes, il s’appuie sur l’aqueduc romain, en ayant détruit le bâti et juste conservé le radier.

Son seul avantage aura été les recherches effectuées pour reconnaître le parcours de l’aqueduc romain.

Des vidéos sont présentes sur le site de l’académie et retracent le parcours de l’aqueduc :
https://www.academie-pontdugard.com/videos-des-activites/

Celle de notre parcours du jour :
https://apg.tourisme-vacances.eu/index.php?video=De_Vers-Pont-du-Gard_au_pont_du_Gard.mp4

Gratuit

Académie Pont du Gard