Un perfectionnement dans la technique de l’arpentage qui tiendra jusqu’à la mise au point du théodolite réalisable grâce
aux lentilles optiques, à partir du XVIe siècle après J.-C. Cet instrument constitué d’un plan inclinable selon les hauteurs et muni d’un index orientable en azimuts est d’une grande souplesse d’utilisation. Héron d’Alexandrie qui vivait au premier siècle après J.-C. (sans qu’il soit facile d’en déterminer les dates extrêmes), maîtrisait la géométrie appliquée aussi bien que la géométrie pure.
Un colloque international qui s’est tenu à Saint-Etienne (Loire) a été conçu comme une rencontre « à la fois annonciatrice et complémentaire de la publication prochaine d’une édition de la Dioptre dans la Collection des Universités de France. Travail conduit par dans le cadre des actions impulsées par le Centre Jean-Palerne, organisateur du colloque, et édité par G. Argoud, A. Roth-Congès, M. Decorps et J.-Y. Guillemain ».
Lors de ce colloque, qui a rassemble 21 intervenants, a été posée la question fondamentale sur « la précision que peuvent atteindre des mesures effectuées avec la dioptre, compte tenu des possibilités techniques effectivement rencontrées à l’époque de sa construction. Nous faisions partie des intervenants et avons développé ce qui, selon nous, impliquait inexorablement des limites dans la fiabilité du chorobate pour la mise en place du tracé de l’aqueduc de Nîmes. Développement important dont un extrait est visitable sur notre site ou sur le site du centre Jean-Palerne.
Pour en savoir plus :
- sur le chorobate, et ses limites du chorobate pour l’implantation de l’aqueduc de Nîmes, version allégée- , ,
- sur le colloque de Saint-Etienne, ayant pour thème « Autour de la Dioptre d’Héron d’Alexandrie »- Saint-Etienne, centre jean Palerne- juin 1999,
- sur la dioptre en général, il y a dioptre (masculin), dioptre (féminin) et Dioptre (avec D majuscule, oeuvre d’Héron d’Alexandrie) ,