Une journée en plusieurs étapes.
La journée commence le matin à 9 heures sur le site archéologique du Cailar, guidés par Réjane Roure, Professeur d’Archéologie à l’Université Paul Valéry, Montpellier III et responsable des fouilles.
Cette visite a été suivie d’une dégustation au « château Beaubois », avant le repas servi au restaurant « Le Provençal » à Saint Gilles.
L’après-midi, ce sera la visite du « château d’Espeyran », centre national d’archivage et de conservation des données microfilms et par extension de celles numérisées.
Le site archéologique du Cailar
Depuis plus de vingt ans les fouilles se poursuivent sur ce site, ayant permis, à ce jour de remonter à l’époque du fer au VIe siècle avant notre ère. Il s’agit d’un comptoir lagunaire, faisant partie d’une chaîne de comptoirs établis depuis le Rhône, jusqu’à Empùries en Catalogne, pour la partie occidentale de la Méditerranée. L’envasement progressif des étangs, a mis un coup d’arrêt à leurs activités à partir du IIe ou IIIe siècle de notre ère.
La dégustation et le repas
Le château d’Espeyran
Un lieu de vie qui commence dès l’antiquité, au VIe siècle avant notre ère. Du site d’Espeyran nous ne voyons aujourd’hui que le château et son immense parc de 13 hectares, aménagé au XIXe siècle par la famille Sabatier. Le parc est aujourd’hui classé, ainsi que le château aux monuments historiques.
Il existe également une réserve archéologique de 5 hectares, comprenant un comptoir lagunaire, tel celui du Cailar. Ce comptoir, actif du VIe siècle avant notre ère, jusqu’au IIe siècle de notre ère, a été mis au jour par la famille Sabatier et a fait l’objet de plusieurs campagnes de fouilles. N’ayant pas à l’heure actuelle de campagne de fouille en cours, il n’est pas accessible à la visite.
L’ensemble du domaine a fait l’objet, en 1963,d’une donation aux archives nationales, en vue d’y installer le centre National du microfilm et de la numérisation.
Les archives microfilms et numériques
L’ensemble des locaux recevant les archives est situé en sous sol, respectant l’harmonie du château et de son parc. Le legs est assorti d’une obligation de conserver le château et son parc en l’état. Plus de 2,5 millions de mètres de microfilms y sont entreposés, ainsi qu’un nombre toujours croissant d’archives numérisées.