Dès que l’on aborde la question de l’implantation de l’aqueduc, on se heurte inéluctablement au problème de la faible dénivelée de la canalisation. Sa pente moyenne est très faible, 12 m sur 50 km, soit 24 cm par kilomètre ou 1 mm pour 4 mètres, se pose une autre question : comment et avec quel instrument le librator romain gérait-il cette pente ? La réponse habituelle que l’on donne, depuis 1926 en particulier1, est le chorobate décrit par Vitruve. Réponse qui hérisse à la fois les mathématiciens2, les physiciens3, les scientifiques en général , car aux exigences physiologiques qu’ignorait Espérandieu4 , s’en ajoutent d’autres, physiques5. Le chorobate ne permettait pas d’apprécier des pentes inférieures à 1 m par kilomètre, soit 0,1%. C’est l’objet de la communication qui a été faite en juin 1999 au colloque international de Saint-Etienne.
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Idée directrice.
La conception, l’implantation et la construction d’un aqueduc romain représentaient un travail considérable, coûteux, porteur d’un certain prestige dont le succès devait être certain. Les pentes de l’aqueduc de Nîmes, d’une extrême faiblesse ne pouvaient s’apprécier à l’aide d’appareils rudimentaires, fonctionnant sans optique. La méthode des « visées répétées » pouvait atténuer les risques d’erreurs mais pas donner la certitude d’une précision suffisante.
I – Description du chorobate
Vitruve, le seul architecte antique qui ait décrit le chorobate, le définit ainsi : « Chorobates autem est regula longa circiter pedum uiginti.. Ea habet ancones in capitibus extremis aequali modo perfectos inque regulae capitibus ad norman coagmentatos, et inter regulam et ancones a cardinibus conpacta transuersaria quae habent lineas ad perpendicula in singulis partibus singula, quae, cum regula est conlocata eaque tangent aeque ac pariter lineas descriptionis, indicant libratam conlocationem. Sin autem uentus interpellauerit et motionibus linae non potuerint certam significationem facere, tune habeat in superiore parte canalem longum pedes V, latum digitum, altum sesqualiter aqua infundatur, et si aequaliter aqua canalis summa labra tanget,scetur esse libratum. Ita eo chorobate cum perlibratum ita fuerit, scietur quantum habuerit fastigii. »
« Le chorobate est une règle longue d’environ vingt pieds. A ses extrémités, cette règle a des pièces transversales parfaitement identiques et assemblées en équerre aux bouts de la règle ; entre la règle et les pièces, fixées par des tenons, des traverses qui portent des lignes exactement tracées en perpendiculaire, et, suspendus, un de chaque côté, à la règle, des fils à plomb qui, lorsque la règle est en place, s’appliqueront d’une manière rigoureusement identique aux lignes tracées, indiquant que la position est horizontale.
Mais si le vent vient troubler l’opération et, en les agitant, empêche les lignes de donner une indication précise, alors on doit avoir sur la partie supérieure de l’instrument une gouttière longue de cinq pieds, large d’un doigt, profonde d’un doigt et demi, y verser de l’eau, et, si l’eau touche uniformément les bords extérieurs de la gouttière, on saura que l’on est de niveau. Ainsi, à l’aide du chorobate, quand on aura bien le niveau, on connaîtra l’importance de l’inclinaison. »
II – Les représentations du chorobate
La plupart des auteurs le présentent sous la forme d’un plateau de 20 pieds de long (6 m) creusé d’un canal de 5 pieds (1,5 m), large d’un doigt (1,85 cm) et creux d‘un doigt et demi (2,8 cm). On y verse de l’eau « et, si l’eau touche uniformément les bords extérieurs de la gouttière, on saura que l’on est de niveau. Ainsi, à l’aide du chorobate, quand on aura bien le niveau, on connaîtra l’importance de l’inclinaison ».
Là s’arrête la description. Vitruve faisait état d’un dessin en fin de livre mais ce dessin manque, et les auteurs l’ont interprété selon leur imagination, d’où les deux types d’utilisation présumées, pour le plus grand nombre, l’instrument était un instrument de visée portant des pinnules, pour d’autres, dont Louis Callebat, traducteur de Vitruve, « C’est abusivement que figurent dans les reconstitutions comme celles de Galiani ou de F. Kretzschmer , des repères de visée auxquels Vitruve ne fait aucune allusion et que le procédé utilisé rendait sans objet (L. Callebat, p.140).
Nous nous proposons d’envisager les deux conceptions, les deux modes d’emplois appliqués à l’aqueduc de Nîmes et nous livrerons nos premières conclusions.
1 – le chorobate, instrument de visée
Dans ce cas, des pinnules (trous ou fentes verticales ) fixées selon le grand axe médian du plateau permettraient de procéder à des visées. Quatre fils à plomb6 associés à des repères gravés sur des traverses faciliteraient une mise en station rapide.
a) Éléments constitutifs : l’œil, le bâti, les organes de réglage (gouttière remplie d’eau ou quatre fils à plomb); système de visée (pinnules).
b) Les causes d’erreurs
L’œil – Pouvoir séparateur Le fond de l’œil est tapissé de cellules à cônes et de cellules à bâtonnets sur lesquelles se forment les images. Les images diurnes se forment sur les cellules à cônes, sensibles à la couleur, qui transmettent l’information au cerveau. L’expérience montre que l’œil ne peut distinguer deux points à une distance donnée que si ces derniers sont suffisamment rapprochés de manière que leurs images respectives se forment sur deux cônes séparés par un troisième. C’est le pouvoir séparateur maximum au niveau de la tache jaune, la partie la plus sensible de l’œil. Il correspond à un tout petit angle de 1’ (une minute) : c’est encore l’angle sous lequel on voit une distance de 1 mm à 3 m.
Dans les meilleures conditions d’observation diurne, l’œil est incapable de séparer deux points distants de moins de 1 mm à 3 m, soit 1,7 cm à 50 m ou, par extension, 34 cm à 1 km.
Le bâti. La planéité d’un bâti de 6 m de long ne peut être parfaite. L’imprécision qui en découle dépend du matériau et de son façonnage.
La gouttière d’eau ou la précision des fils à plomb. Au voisinage du bord supérieur de la gouttière et sous l’effet de la tension superficielle, la surface de l’eau prend la forme d’un ménisque d’autant plus important que la largeur de la gorge est réduite. La partie du ménisque à prendre en compte est celle qui limite la gouttière dans le sens de la longueur. Elle peut être de l’ordre de 0,5 à 1 mm.
Le ménisque engendre une incertitude de 0,5 mm à 1 mm au moins sur 1,5 m – 0,75 mm en moyenne), soit 2,5 cm sur 50 m ou , par extension, 50 cm sur 1 km.
La mise en station du chorobate par les fils à plomb :
Les fils à plomb sont probablement réglés au départ à partir du niveau de l’eau dans la gouttière – Dans ce cas, la mise en station aurait été sujette à une incertitude qui dépendrait d’au moins trois facteurs :
– la difficulté d’apprécier l’importance du ménisque (étape précédente)
– la faible distance des repères à la règle
– l’imprécision liée à la difficulté de percevoir la coïncidence des fils et des repères.
Incertitude liée aux pinnules :
Vitruve n’évoquant pas les pinnules (trous ou fentes verticales au travers desquelles on pratiquerait les visées) on nous présente plusieurs schémas. Pour les uns, les pinnules se situent en bout de règle, pour d’autres en bout de canal – et là est remise en cause la longueur du canal.
L’objet de notre communication n’étant pas le rejet du chorobate, mais une réflexion sur les services qu’il a pu rendre pour implanter l’aqueduc de Nîmes, nous n’évoquerons que le cas le plus favorable aux panégyristes de l’appareil, celui où les pinnules seraient fixées en bout de règle. Dans cette éventualité subsistent des causes d’erreurs – difficiles à quantifier- liées à l’importance des pinnules : trop larges, elles induisent des erreurs de parallaxe, trop fines elles génèrent des phénomènes de diffraction.
Compte tenu des diverses causes d’imprécision évoquées ci-dessus, on peut affecter au système œil-chorobate une incertitude dans les visées qui serait supérieure à 4 cm à 50 m, soit par extension, au moins 85 cm à 1 km, imprécision largement supérieure à la pente moyenne de l’aqueduc qui est de l’ordre de 1,2 cm sur 50 m (ou 24 cm/km). 7
c) Possibilités d’améliorer ces performances ?
– Le pouvoir séparateur de l’œil
Selon les théories modernes de l’optique physique, le pouvoir séparateur de l’œil α (exprimé en radian) dépend de la longueur d’onde λ de la lumière et du diamètre D de l’objectif – dans le cas présent, celui de la pupille de l’œil :
α = 1,22 λ/ D
( λ = longueur d’onde moyenne 0,55 μ et D, le diamètre de la pupille : 2 mm ).
soit, en unités cohérentes α= 1,22 x 0,00055/2
α= 3, 35.10-4 Rd, angle sous lequel on voit 1 mm à 3m ou 1,7 cm à 50 m ou par extension 34 cm à 1 km.
Les résultats théoriques sont du même ordre de grandeur que ceux évoqués au paragraphe précédent.
Les Romains pouvaient-ils améliorer le pouvoir séparateur de l’œil : diminuer λ et/ou augmenter D ?
Diminuer λ ?
Ils ne pouvaient agir sur la longueur d’onde λ des radiations lumineuses. λ devait être considérée comme une constante.
Augmenter D ?
Peut-être, mais si peu ! Le diamètre de la pupille dépend de la luminosité. Lorsque la luminosité diminue, D augmente, mais les contrastes sont moins nets. Les observateurs romains devaient donc être recrutés parmi les gens jeunes possédant une excellente vue.
– La réduction du ménisque ?
L’étroitesse du canal générait un ménisque important. Les détergents réduisent la tension superficielle et les Gaulois connaissaient des détergents minéraux. Peut-être en ont-ils utilisés ?
Les performances du système œil-chorobate ne pouvaient dépasser la précision de 4 à 4,5 cm sur 50 m, soit 85 cm sur 1 km.
d – Relevé des pentes des 14 tronçons de l’aqueduc de Nîmes
Il convient d’examiner les pentes des 14 tronçons de l’aqueduc de Nîmes. Nous extrayons le tableau suivant des travaux réalisés par M. Martin, Directeur honoraire du département de génie civil– et publiés en page 94 du Pont du Gard et l‘aqueduc de Nîmes8
tronçons |
pente |
Nos observations |
1 | 49,64 cm/ km sur 6564,27 m | Nettement inférieur à 85 cm/ km – chorobate inutilisable |
2 | 28,13 cm/km sur 6112,96 m | Le tiers du degré de fiabilité du chorobate – inutilisable |
3 | 52,34 cm/km sur 1830,25 m | Inférieur au degré de fiabilité du chorobate – inutilisable |
4 | 1,11 cm/km sur 2882,75 m | 73 fois inférieur au degré de fiabilité – Id° (On se situe ici au voisinage du pont du Gard : 1/10 mm pour 10 m !) |
5 | 99,47 cm/km sur 333,76 m | Légèrement supérieur au degré de fiabilité du chorobate |
6 | 3,57 cm/km sur 2353,7 m | Chorobate inutilisable |
7 | 41,67 cm/km sur 734,36 m | Id° |
8 | 5,38 cm/km sur 8414,18 m | Id° (1 cm pour 190 m !) |
9 | 46,31 cm/km sur 5092,30 m | Id° |
10 | 8 cm/km sur 7988,86 m | Id°(1 cm pour 125 m) |
11 | 33,11 cm/km sur 4204,06 m | Id° |
12 | 4,67 cm/km sur 1327,37 m | Id° |
13 | 33,23 cm/km sur 1131,57 m | Id° |
14 | 86,21 cm/km sur 550,99 cm | Un peu au-dessus du degré de fiabilité. |
Dans les meilleurs des cas, le chorobate ne pouvait être utilisable que sur une longueur de 885 m, soit 1,78 % de l’aqueduc.
Le relief étant la contrainte majeure, l’aqueduc ne pouvait se situer qu’à l’intérieur d’une zone (bistre sur le dessin) dont les cotes sont sensiblement comprises entre 70 m et 60m. Pour passer du bassin du Gardon au bassin du Vistre, (étang de Clausonne, voisin de 70 m d’altitude), et afin d’éviter un contournement vers le sud qui aurait entraîné un allongement de l’aqueduc d’une vingtaine de kilomètres ainsi qu’un affaiblissement supplémentaire de la pente, les Romains ont asséché l’étang et l’ont contourné en tranchée remblayée par le nord – nord ouest9.
e – Confrontation avec l’expérience
Bien des auteurs qualifient de prodigieux, le nivellement à l’aide du chorobate ; d’autres le justifient par des méthodes basées sur des visées répétées, dont la cultellation, méthodes très critiquables pour des raisons qui sont en marge de ces quelques pages. Retenons seulement deux témoignages :
Celui de Claude Perrault (académie royale des Sciences), traduisant et corrigeant en 1684, ce qu’écrivait Vitruve :
« … Enfin l’œil regardant par des trous ou par des fentes ne peut pas bien déterminer le vray point qui doit estre dans le rayon visuel ; en sorte que, voulant niveler, par exemple un arbre éloigné de deux ou trois mille pas, on ne peut estre assuré si c’est le haut, ou le bas, ou le milieu de l’arbre qui doit estre pris pour le vray point de niveau ».
Celui MM. Philippe Leveau, Pierre Sillières, Jean-Pierre Valat « Campagnes de la Méditerranée » – page 64 – Hachette – 1993.
« Considérons rapidement la fiabilité des instruments antiques et leur maniement. Les opérations en terrain accidenté devaient être fort longues comme en témoigne la reprise du tunnel de Bougie (….). Après des visées erronées, les deux galeries de l’aqueduc se sont croisées sans se rencontrer. La rectification du tracé exige un travail de quatre ans pour 448 m de tunnel (…). En terrain plat, heureusement, les visées sont plus aisées et plus fiables. J.-P. Adam, en a refait dans des conditions semblables à celles où travaillaient les Romains, avec le chorobate et une perche graduée puis avec des instruments modernes du type du niveau optique. Il a abouti à des erreurs minimes de 4 cm pour trois visées sur une distance de 51,30 m, avec des dénivelés de 3,40 m ».
f – Première conclusion
La détermination de l’incertitude (erreur théoriquement maximale) que nous avons estimée à au moins 4 cm pour 50 m, est compatible avec l’erreur constatée sur le terrain par Jean-Pierre Adam (4 cm sur 51,3 m). Notre démarche fondée sur des considérations scientifiques est en accord avec les résultats récents obtenus par l’éminent architecte.
La méthode qui repose sur des visées répétées, conduit à une probabilité pouvant prendre toutes les valeurs dans l’intervalle [0,1]. Elle ne garantit donc pas la certitude. Raison suffisante pour ne pas la retenir.
2 – Le chorobate servant à mesurer les dénivellations
a) le chorobate ne serait pas un instrument de visée Vitruve ne donnant aucune méthode d’utilisation du chorobate, certains auteurs dont L. Callebat, estiment que « c’est abusivement que figurent, dans des reconstitutions comme celles de Galiani ou de F. Kretzschmer, des repères de visée auxquels Vitruve ne fait aucune allusion et que le procédé utilisé rendrait sans objet. La préférence que Vitruve accorde au chorobate est peut-être en partie fondée, ainsi que le suggère G. Germain de Montauzan – (Essai …, p. 77 ; Les aqueducs …, p. 166) ; sur le fait que cet instrument dispensait des visées. Cf. Hultsch, s.u. chorobates, R.E., III, 2, 2439-2440 ; aqueducs …, p.164 sq. ; F.Kretzschmer, la technique romaine, p.12. » (Commentaires de L. Callebat qui suivent la traduction du livre VIII- p.140 et 141, y compris le schéma qui suit).
b) mesure des pentes
« l’opération était sans aucun doute effectuée par déplacements successifs de l’appareil, avec emplois, sous l’une des crosses, de cales étalonnées jusqu’à la remise à niveau ».
Si l’on désigne par h1, h2, h3, h4 etc., les différentes épaisseurs ainsi étalonnées, par D la distance entre les points extrêmes du parcours étudié (= N fois la longueur du chorobate), par H la hauteur de dénivellation, la pente moyenne entre les niveaux A et B est donnée par la formule :
H/D = ( h1 + h2 + h3 + h4) / D (cf. schéma).
Cette utilisation du chorobate élimine les erreurs dues au pouvoir séparateur de l’œil, mais en génère d’autres,
1- la difficulté d’obtenir un plateau parfaitement plan,
2- l’impossibilité d’éliminer le ménisque si l’on utilise la gouttière, ou la difficulté d’apprécier l’exacte superposition des fils à plomb aux repères tracés sur les traverses (incertitude évoquée au II-1-b)
3- la difficulté de régler les positions successives du chorobate, et ce, 165 fois sur un kilomètre !
c) Application à l’implantation de l’aqueduc de Nîmes
Ce mode d’utilisation du chorobate aurait demandé un temps considérable pour implanter l’aqueduc de Nîmes, dont la détermination du dénivelé s’est probablement effectuée, selon les archéologues qui l’ont étudié, le long de grandes voies ou dépressions géologiques ; donc entre Uzès et Nîmes, le long de la vallée de l’Alzon jusqu’à Collias-Argilliers, de la dépression empruntée de nos jours par la D.981 jusqu’au Gardon, la traversée du Gardon (!), le contournement de l’étang de Clausonne, en passant au voisinage de Meynes, puis au travers de la plaine jusqu’à Nîmes. Ce premier repérage réalisé, il convenait d’étudier la topographie du tracé des tronçons intermédiaires au travers de la garrigue, et ce, moyennant des nombreuses interpolations. Travail qui aurait consisté à déplacer le chorobate 15 à 20 000 fois sur une bonne centaine de kilomètres, pendant 4 ou 5 années ou plus ! Avec une incertitude difficile à évaluer mais du même ordre que celle qui résulte de la méthode précédente.
III – Conclusion
On peut raisonnablement penser que le chorobate, utilisé sous une forme ou l’autre n’était pas l’instrument de référence fondamental que les Romains auraient employé pour implanter l’aqueduc de Nîmes. Sans doute avaient-ils préféré des moyens simples, pratiques, fiables, indépendants des finesses géométriques, des aléas probabilistes, des subtilités de l’hydraulique qu’ils ne maîtrisaient pas suffisamment, mais combien dangereuses en cas d’échec. N’avaient-ils pas préféré alors des appareils dont le principe repose sur celui des vases communicants, comme le niveau à eau statique par exemple, quitte à vérifier le bon fonctionnement à l’aide de canaux d’essais10 ?
Les mêmes remarques s’appliquent aux dioptres en général. Ne restent que les niveaux à eau. Cf. les actes du colloque international de Saint-Etienne (2000)
Castillon-du-Gard, le 30 septembre 1999
Claude Larnac
- parution du livre d’Emile Espérandieu [↩]
- un plan n’est horizontal que s’il contient des droites concourantes horizontales [↩]
- un appareil de mesure n’est stable que s’il ne comporte que trois points d’appuis non alignés [↩]
- la notion de pouvoir séparateur de l’oeil [↩]
- sur la composition des incertitudes, notion fondamentale en physique [↩]
- Vitruve ne précise pas le nombre de fils à plomb [↩]
- Selon les auteurs, les traverses sont parallèles à la règle (Perrault) ou obliques sous forme de jambes de force (Newton) [↩]
- source : J.-L. Fiches – L’aqueduc de Nîmes et le pont du Gard. p. 93 (G. Fabre, J.-L. Fiches, J.-L. Paillet. – C.N.R.S. 1991 [↩]
- Hypothèse avancée par les archéologues avant 2005 et vérifiée ensuite grâce aux fouilles [↩]
- Les Romains employaient couramment des installations qui fonctionnaient selon le principe des vases communicants, les siphons par exemple dont ils purgeaient l’air aux points hauts grâce aux réservoirs de chasse et aux réservoirs de fuite [↩]