La construction d’un aqueduc impose un minimum de contraintes qu’ont évoquées les architectes antiques tels que Vitruve ou Héron d’Alexandrie par exemple. La source – ou les sources – doivent être abondantes, pérennes, régulières et situées à une altitude raisonnable par rapport à celle du lieu d’utilisation. Au-dessus en tout cas, mais pas trop au risque de détériorer la canalisation. Les carrières d’où l’on extrait la pierre doivent se situer à proximité et la pierre qu’elles fournissent doit répondre à l’usage attendu. Peu exigeant pour les pierres plates, liées au mortier qui recouvrent la canalisation, très exigeant en revanche pour les blocs d’assise du « Pont du Gard » soumis à de fortes pressions et aux polluions atmosphériques.
Les accidents du relief ( Bois de Remoulins, vallées du Gardon), exigent des techniques de construction différentes pour franchir les combes ou contourner les massifs.
Ce passage nous amène à nous pencher en particulier sur