Auteurs concernés dans ce site.
Auteurs antiques
Frontin – Curateur des eaux des aqueducs de Rome (97-98 ap. J.-C. jusqu’à sa mort 103-104 ?), Frontin aurait écrit des textes sur la gromatique (limitations, arpentage) avant l’an 98.
Hygin – Lequel ? G. Chouquer et F. Favory en mentionnent trois :
- Hygin « tout court » est un arpenteur, auteur de trois traités (II e siècle ap. J.-C.)
- Hygin (le) gromatique, souvent cité
- Pseudo-Hygin, un auteur anonyme qu’on nomme ainsi, mais parfois encore le gromatique. D’où les incertitudes inhérentes aux confusions apportées par les noms. Il était spécialiste de l’arpentage des camps militaires.
Balbus – Arpenteur (II e siècle ap. J.-C.)
Iunius Nypsius (ou Nypsus ou Nipsus) – Cité de nombreuses fois par Anne Roth-Congès (Colloque de St-Etienne).
Pythagore (572 ?- 493 av. J.-C.) – Remarquable mathématicien auquel on attribue la très célèbre propriété qui régit la relation entre les trois côtés d’un triangle rectangle. Nous réservons une page à ladite propriété, pressentie par les Babyloniens quinze siècle siècles avant sa naissance et démontrée deux siècles plus tard par Euclide.
EUCLIDE (365 ? – 276 av. J.-C.) – Son œuvre est immense tant par la diversité des sujets que par la qualité de son travail. Il démontra le théorème « de Pythagore ». Il établit les lois de la réflexion de la lumière que nous utiliserons dans nos exercices pratiques, lois attribuées 19 siècles plus tard à Descartes…
Nous ne citons que deux de ses œuvres parce que nous les évoquons au moins une fois dans ce texte : les treize livres sur les Eléments (géométrie plane, géométrie dans l’espace, arithmétique) et un traité d’optique.
VERUS – le boutiquier de Pompéi qui, lors de l’éruption du Vésuve (79 ap. J.-C.), détenait une groma et divers autres instruments de nivellement.
Vitruve (88-26 av. J.-C.) – Ingénieur-architecte qui vécut à l’époque de César, nous intéresse par le livre VIII de De Architectura , qui traite de l’eau : repérage des sources, captage, conduite de l’eau, distribution dans les villes. Mais « on ne saurait dire avec certitude si le livre VIII du De Architectura, est le fruit d’une expérience professionnelle ou, au contraire, si l’activité de Vitruve à l’administration des eaux consacra la notoriété d’un livre qui touchait à ces problèmes » (Louis Callebat, professeur à l’Université de Caen, traducteur du livre VIII). Vitruve commit entre autres, et par manque de précision, des erreurs sur les conditions d’écoulement des eaux dans un canal ou sur les caractéristiques du chorobate.
HÉRON D’ALEXANDRIE (I er siècle ap. J.-C., selon Dimitris Raïos) – Auteur du traité de La Dioptre, au travers duquel il aborde aussi bien la géométrie pure, la topographie, la technique des mesures, l’hydrographie, la mécanique des fluides, etc. Sa dioptre, ancêtre de l’actuel théodolite, dans laquelle les réglages se faisaient par des niveaux à eau et des fils à plomb, trouvait son utilité en topographie, sur terrain plat ou accidenté, pour mesurer les hauteurs inaccessibles, repérer les prolongements des tracés souterrains ou en astronomie.
Auteurs contemporains
- Gérard Chouquer et François Favory – L’arpentage romain – Ed. Errance – 2001.
- Participants au Colloque « Autour de la Dioptre d’Héron d’Alexandrie » Centre Jean-Palerne, Mémoire XXI in Gilbert Argoud et Jean-Yves Guillaumin :
- André Allard – Université catholique de Louvain, La formule héronienne de l’aire d’un triangle scalène
- Gilbert Argoud– Université Jean Monnet – Saint-Etienne, Utilisation de la dioptre en hudraulique
- Jean Burdy, Agrégé de l’Université, Lyon, Les aqueducs de Lugdunum (91-106)
- Monique Clavel-Lévèque – Université de Franche-Comté, Besançon, Groma et pratiques d’aménagement du territoire en Biterrois
- Gisèle Coco – université de Provence, Aix-en-Provence, Un dossier : la dioptre à travers les traités de l’astrolabe plan
- Micheline Decorps-Foulquier – Université de Caen, Remarques liminaires sur le texte de la dioptre de Héron d’Alexandrie et ses sources
- Joëlle Delattre – Université de Lille, Théon de Smyrne et la Dioptre
- Marie Feyel – Ecole française d’Athènes, Comment restituer la dioptre d’héron d’Alexandrie?
- Philippe Fleury – Université de Caen, L’odomètre d’Héron d’Alexandrie
- Dr.-Ing. Klaus Grewe–Landschaftsverband Rheinland, Bonn, Le tracement d’un tunnel dans l’Antiquité : la théorie et la pratique
- Jean-Claude Guillaumin – Université de Franche-Comté, Besançon, La première partie du chapitre 25 de la Dioptre : avatars d’une figure et d’un texte
- Alain Hairie – CNRS – Laboratoire d’études et de recherches sur les matériaux (LERMAT), Caen, Aspects pratiques de la dioptre d’Héron d’Alexandrie, étude théorique et expérimentale de la précision des mesures réalisables
- Catherine Jacquemard– Université de Caen, La mesure d’une hauteur dont le pied est inaccessible. Etude de Héron
- Claude Larnac – Professeur de mathématiques retraité, Castillon-du-Gard, Les limites du système œil-chorobate relativement à l’implantation de l’aqueduc de Nîmes
- Georges Marchand, Géomètre topographe, UMR 154 du CNRS (Lattes- ontpellier), Hervé Petitot,AFAN-Méditerranée – et Laurent Vidal, UMR 6048 du CNRS, Besançon, L’équerre d’arpenteur de l’Orme à Ennemain (Somme)
- Dimitris Raios – Université de Ioannina (Grèce), La date d’Héron d’Alexandrie –témoignages internes et cadre historico-culture
- Anne Roth-Congés – CNRS, UMR 154 du CNRS (Lattes-Montpellier), Questions d’arpentagedans la Dioptre et les textes gromatiques romains
- Pierre Souffrin, astrophysicien à l’observatoire de Nice, Remarques sur la datation de la Dioptre d’Héron d’Alexandrie par l’éclipse de lune de 62.