Séjour à Cahors : l’aqueduc Divona, la ville romaine et la ville médiévale

Un séjour découverte de l’aqueduc Divona et de la ville romaine de Cahors sous la conduite de Didier Rigal, de l’INRAP, responsable des fouilles et recherches archéologique de la ville et visite de la ville médiévale et de la cathédrale.

Première journée

Une pause, sur l’aire d’autoroute de Port Lauragais, environ à mi-parcours de Cahors

Arrivée à Cahors en fin d’après-midi. Après installation à l’auberge, une sortie vers le pont Valentré, au musée de l’eau et dans la ville.

Deuxième journée

Point de captage primaire.

Malheureusement, le niveau du cours d’eau ne permet pas de traverser, pour aller vers la zone du captage, mais Didier Rigal nous donne des informations sur le travail de fouille exécuté.

Photo de Didier Rigal

Bassin de captage, lors des fouilles de 2006

Un deuxième point de captage a été découvert, lors de fouilles.
Prise d’eau directe sur la rivière.

Photo de Didier Rigal

Canalisation de gauche, venant du bassin de captage.
Celle de droite, captage de la rivière Vers, quelques dizaines de mètres en dessous du bassin de captage

Encorbellement : falaises de Vers

Encorbellement : Route de Corps

Le mur du diable

Un ouvrage d’art de l’aqueduc imposant, à l’origine d’une hauteur maximum de 13 mètres, d’une épaisseur de 2.5m à 7 mètres, pour une longueur de 80 mètres, pour enjamber un vallon.
Redécouvert et mis au jour par Didier Rigal.

Dans la vallée de Nouailhac

Ici, l’aqueduc fait un détours de 5km pour éviter un ouvrage d’art important

Laroque des Arcs

Culée amont du plus grand ouvrage d’art aujourd’hui disparu (détruit par les habitant lors de la guerre de cent ans en 1340). Ce pont aqueduc ne pouvait être évité au vu d’une vallée qui aurait impliqué un détours de plusieurs dizaines de km.

Le repas pique-nique à Vers

Le pont Valentré

Vue de nuit, nous passions devant tous les jours, notre résidence étant à côté

Repas du soir

Troisième journée

Cahors depuis le mont Saint-Cyr

Amphithéâtre dans le parking souterrain

Suite aux travaux d’aménagement d’un parking, centre ville, ont été mis au jour les restes d’un amphithéâtre jusqu’alors inconnu. Préservés, il sont visibles à l’intérieur du parking souterrain
Les fouilles ont été menées sous la direction de Didier Rigal.

La cathédrale Saint Etienne

La fontaine Divona

Une exsurgence de type vauclusienne,

Le musée de l’eau

La ville

Les jardins secrets

Répartis dans toute la ville. Ce sont les jardiniers municipaux qui sont à l’initiative du développement de ces jardins.

Le théâtre antique

Ce théâtre oublié, puis redécouvert avait été classé par Mérimé.
Le propriétaire n’ayant pas été avisé du classement avait procédé à la destruction d’une partie, ce qui avait produit son déclassement.

Il n’en reste rien aujourd’hui, l’espace étant occupé par les bâtiments de la chambre d’agriculture. Comme quoi, un bâtiment classé peut disparaître, à cause de bourdes administratives.
Image extraite du site départemental des archives du Lot

Le temple

Cette construction, dont il ne reste que les soubassement a été découverte dans la cour du centre hospitalier de Cahors, lors de travaux.
Les fouilles ont été dirigées par Didier Rigal de l’INRAP
La construction de ce temple était semblable à celle, encore visible à Périgueux (photo ci-dessous)

Les thermes, porche dit Arc de Diane

Photo Micheline Moreau

Il ne reste aujourd’hui que cette porte, des thermes Romains.
Le site occupé jusqu’à la révolution par un couvent des Clarisses a été, en 1952 repris pour la construction d’un centre scolaire.
Malheureusement très peu de fouilles ont pu être réalisées lors de ces travaux.

La Barbacane

Corps de garde de l’entrée de la ville.
Construction du XVIe siècle, ainsi que les remparts nord de la ville, pour se protéger des attaques des Anglais.

Quatrième journée

Le petit déjeuner et superbe vue sur le pont Valentré depuis le toit terrasse de notre lieu d’hébergement

C’est le dernier jour, après le petit déjeuner, ce sera le départ pour retour à la maison.