Un soin tout particulier pour accoler les deux ouvrages

Il construit le nouveau pont en arasant les pierres romaines en saillie et en l’accolant au pont romain. Ainsi les deux ponts sont mécaniquement indépendants avec un léger intervalle entre les deux ouvrages.
Dès lors, le pont romain ne résiste plus seul aux crues du Gardon : il subit la poussée des eaux, et le pont «Pitot» reçoit les forces de « traînée » en aval, ces dangereuses forces d’aspiration qui font souffrir les maçonneries en « lessivant » les joints.
Le pont Pitot sera doté d’arrière-becs et de chaperons inspirés par ceux du Pont Royal à Paris